lundi 6 février 2023

Une semaine mouvementée

C’est, normalement, la dernière semaine que nous passons ici à Sidi-Ifni. Nous y reviendrons certainement. Ces prochains jours vont être un peu plus mouvementés puisque nous nous préparons à reprendre la route. Cependant, nous irons une dernière fois, traîner au grand souk le week-end prochain avant de déguerpir.

Aujourd’hui, un mécanicien est venu changer les bavettes du camping-car dont une pendouillait tristement, les trois autres faisaient grise mine.

Je peux vous assurer qu’ici, contrairement à Marrakech, ni le chant des coqs, ni le caquètement des poules, ni les aboiements des chiens ne m’ont manqués. Bien sûr j’entends le Muezzin appeler cinq fois par jour, six le vendredi, mais n’oublions pas que je suis sur un territoire musulman. Et, que je me situe dans une grande ville, dans un petit village ou, même à la campagne, je l’entendrais. Quoique, je m’habitue ! Je perçois aussi le bruissement des vagues de la mer, celles-ci m’apaisent : l’Océan est là.

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«Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, je vous propose d'essayer la routine.... Elle est mortelle !»

Paulo Coelho, romancier, journaliste et un interprète brésilien. Il a acquis une renommée internationale avec la publication de L'Alchimiste

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Quiz : Pour cette énigme seulement, ne répondez pas sur le commentaire, mais envoyez moi votre réponse par mail ou whatsApp. Elles seront toutes en ligne le 15 février. Et, surtout le résultat !

Indices :

  • «Il» sera «Elle» lors de la solution.
  • On le rencontre en Afrique du Nord, dans le sud de l’Espagne, en Sicile et en Sardaigne, dans des paysages souvent désertiques et au climat très chaud.
  • Il est originaire du Mexique.
  • Il a été ramené par Christophe Colomb.
  • Il mesure 3 à 5 mètres.
  • Ses tiges sont constituées de «raquettes» arrondies et plates, appelées cladodes.

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 Le ciel se confond avec la mer.  


Va, va...

Bientôt les pieds dans l'eau ?

Les surfeurs ont dû coucher là !

J'aime entendre le bruissement des flots

À l'extrémité sud du port de Sidi Ifni, un petit ilôt en béton peut être vu de loin. Érigée non loin du rivage, la structure était une fierté locale pour la ville autrefois occupée par l'Espagne.

La structure abandonnée, construite par le colonisateur espagnol dans les années 1960, était un téléphérique maritime, d'un genre unique. Certains récits historiques font même référence à l'infrastructure maritime de Sidi Ifni comme étant le «seul système de téléphérique maritime de ce type au monde».

Plus concrètement, le petit bloc servait de quai de chargement pour les navires entrant dans le vieux port de la ville pour charger et décharger des cargaisons. L’installation était basée sur un système innovant unique. L'Espagne considérait ce système comme une solution inventive pour résoudre la problématique des eaux peu profondes près de la côte de la ville, ce qui les empêchait de construire un port régulier.


À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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