Les marocains sont heureux, les français le sont aussi. Hier les premiers ont gagné face au Portugal 1-0, (Ronaldo doit pleurer). Les seconds face à l’Angleterre 2-1, (Deschamps doit sourire). Ils sont en demi-finale. J’ignore dans quel état d’esprit étaient mes compatriotes, même si je peux l’imaginer. En tout cas, ici c’était un vrai vacarme ; Les klaxons braillaient, les gens hurlaient, les chiens aboyaient, les poules jacassaient, les coqs chantaient, les canards cancanaient, les paons craillaient, les ânes brayaient, les chevaux hennissaient, les deux tons des sirènes de la sûreté Nationale et de la gendarmerie Royale étaient activées… Et moi, j’essayais de me concentrer sur ma lecture !
J’ai presque terminé «L’Île des femmes de la mer» de Lisa See. Il ne s’agit pas que de la vie des henyeo sur l’île de Jeju, des femmes plongeuses pour ramasser des ormeaux ou divers coquillages et poulpes. Mais aussi de leurs terribles difficultés de survie pendant la guerre de Corée. J’ai lu des éditions sur la guerre d’Algérie ou d’Indochine ; ce n’est pas mieux. Les faits sont barbares et cruels. Ce livre est très enrichissant, toutefois je serais contente, dès que j’aurais tourné la dernière page, de découvrir une autre histoire plus «légère».
J’aimerais entendre le bruissement des vagues de la mer. Néanmoins, au plus proche, l’océan à Essaouira est à 100 kilomètres. Je devrais encore patienter un peu. Pour résumer, la mer me manque déjà !
Ce matin de toutes petites averses sont tombées, le sol n’a même pas été mouillé. Le soleil est de retour. Le thermomètre affiche 24 degrés à l’abri. Les météorologues annoncent du grand soleil et des températures en hausses pour les jours à venir. Quand je pense qu’en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire il a neigé, que le mercure est descendu en dessous de zéro ! Phil est heureux, il prend plein de vitamines D naturellement. Il n’a plus mal aux pieds, aux mains, aux doigts…
Erratum : le chien dont je vous parlais dans un article précèdent, n’est pas mort écrasé comme me disait un marocain. Le maître est venu voir Phil et lui a raconté : «La nuit, j’attache mon compagnon au fond de mon 4x4, il est tombé au sol, il est mort étranglé…»
«La tendresse est plus forte que la dureté, l’eau est plus forte que le rocher, l’amour est plus fort que la violence.»
Hermann Hesse (1877-1962), romancier, poète, peintre et essayiste allemand puis suisse
Aujourd’hui, c’est dimanche, il n’y a pas de croissants, pas d’huîtres, pas de petits gâteaux français. C’est un jour comme un autre. Nous avons festoyé avec de bons haricots verts et des clémentines. Oui, oui, j’ai fait cuire un blanc de poulet pour Phil. Et, je vous promets, le coq et ses femmes sont encore vivants !
La région nantaise ce matin |
Marrakech en même temps |
Le canard est toujours vivant |
Il n'y a pas d'hiver ou presque |
Le pigeon est aussi vivant |
Comme le paon... |
...ou les poussins... |
.. et le coq aussi ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire