Si j’avais du vin rouge je ferais un coq au vin. Enfin, des coqs au vin et il me faudrait une très grosse marmite et beaucoup de bouteilles. Car, le coq qui chante, sous notre fenêtre, dès 3 heures le matin, a plein de copains sur le camping qui lui répondent. Une vraie cacophonie ! Toutefois, je n’ai pas de vin rouge, je n’ai pas, non plus, de grosse marmite...
«Là où tout le monde chante à l’unisson, les paroles n’ont pas d’importance.»
Jaroslaw Iwaszkiewicz (1894-1980), un des principaux écrivains polonais du XXᵉ siècle
Hier il a plu par averses mais souvent. Le sol où était installé le souk était vraiment, mais vraiment très sale. Il fallait essayer d’éviter les monticules d’épluchures de légumes ou de fruits, les crottes des ânes ou des chevaux, la graisse de je ne sais quoi et les flaques d’eau. Je suis revenue avec des chaussures maculées. C’est Phil qui a pris une brosse et les a nettoyées sous un robinet. Et alors, quelle puanteur !
En outre, j’ai rapporté, comme je l’ai déjà dit hier, plein de légumes et de fruits. J’ai fait cuire à la cocotte minute le chou-fleur, la betterave, les haricots verts, les petits pois. Merci maman pour m’avoir donné la durée de cuisson. Nous nous sommes festoyées, ce midi, avec les petits pois frais. Ils n’ont rien à voir avec les «Cassegrain» ou autres marques. J’avais fait griller une saucisse pour Phil. Sentez-vous la bonne odeur de cuisine ? Ce soir nous allons déguster les betteraves à la vinaigrette avec un œuf dur. Demain sera le tour du chou-fleur. Après-demain les haricots verts. Tant qu’aux petites bananes, et aux dattes, faut-il vraiment vous mettre l’eau à la bouche ? Ah ! les œufs Heureusement que je savais qu’il fallait fournir sa boite sinon j’aurais dû les rapporter dans mes poches. Parfois le marchand les vend à la pièce, mais cette fois, c’est à la pesée. Une douzaine coûte douze dirhams. Je vous rappelle qui si vous souhaitez faire la conversion en euro, il faut diviser la somme par onze.
Le vent s’est levé, il chasse les nuages. Il ne pleut plus le thermomètre affiche 22 degrés à 13 heures, le soleil est de retour. Nous sommes toujours en short.
Nous profitons du calme, non pas avant la tempête, mais avant les fêtes que nous allons passer ici. Quelques jours ensuite, le temps de récupérer, et nous serons sur la route. J’ai un peu hâte pour vous faire découvrir notre nouveau périple. Mais ça, c’est pour l’année prochaine, dans à peine un mois.
Nous lisons, nous nous promenons à pied aux alentours, JE cuisine, Phil dit qu’il est en vacances… JE lave le linge, JE repasse, JE fais le ménage… Mais tout cela j’aime bien en fait. Pendant ce temps, Phil prend soin de l’extérieur (c’est son travail) et surtout il conduit, manœuvre, je ne suis que le copilote…
En ce qui concerne la lecture, Phil est toujours dans «Luca» de Franck Thillier, Il s’est bien imprégné de Franck Sarko et Lucie Henebelle (merci petite-belle sœur) et moi je suis à la moitié de «L’ile des femmes de la mer» de Lisa See. Cette histoire dans l’Histoire en Corée me plaît beaucoup. Je suis à la moitié. (Merci sœurette de m’avoir fait découvrir cette auteure).
Maintenant j’entends le Muezzin appeler. Phil ne va pas à la mosquée. Il dit qu’il est trop tôt ou trop tard, qu’il pleut, qu’il y a trop de vent, qu’il est occupé. Toutes les excuses sont bonnes et moi je souris évidemment. Il dit même que lorsque le second Muezzin braille c’est comme les coqs, ils se répondent !
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
coucou les voyageurs!nous, nous n avons pas de coqs ni de muezzins mais par contre ce matin ,nous avions moin six degres c est tout blanc il caille.tout va bien bisous a vous deux..
RépondreSupprimercoucou les lezads! ce matin il neige, c est tout blanc et magnifique. oui je recois tes photos et message sur snap. genial le concert de marc lavoine hier soir.bisous a vous deux
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