J’appréhendais
cette étape. Marrakech. Là où nous étions confinés. Là où nous
étions en cage lorsque le
Covid s’est déclaré, lorsque les gouvernements ont décidé de
nous renfermer.
Le camping est pourtant très beau, très propre avec toutes les
commodités : sanitaires chauffés, restaurant, piscine… Un
personnel très proche, très à l’écoute pour nous faciliter notre emprisonnement
pendant notre séjour prolongé même par les fortes chaleurs,
même pendant le ramadan.
Pendant
que Phil jouait aux boules, se baladait dans le camping, lisait, je
m’évertuais à trouver une porte de sortie entre le consulat,
l’ambassade, le Pacha et les transports maritimes. Certains
pleuraient, certains s’affolaient, certains étaient malades.
C’était l’angoisse.
«Être capable de
trouver sa joie dans la joie de l’autre : voilà le secret du
bonheur.»
Georges Bernanos
(1888-1948), écrivain français
Pluie,
vent latéral très fort, brouillard, travaux sur l’autoroute
contournant Casablanca, accidents tout cela = bouchons ! Les
camions, des voitures, zigzaguaient entre la route et les zones de
travaux, ils fallait les voir franchir la tranchée entre les deux
voies dont l’une recouverte de goudron neuf... Puis de nouveau
tempête mais cette fois de sable jusqu’à Marrakech.
Nous
voilà donc arrivés à Marrakech, il pleut légèrement sous le
soleil et le vent est très violent. Les marocains sont contents car
il n’a pas plu depuis très longtemps. Il n’y a plus d’eau sur
le camping ou du moins elle est privilégiée pour les jardins. L’eau
pour les sanitaires est apportée par citerne, c’est du jamais vu
ici. La température est de 22 degrés. Il ne fait vraiment pas
froid, nous sommes en short.
Le
camping est à moitié plein. Il y a beaucoup d’étrangers. Des
Italiens qui ne venaient pas sur le territoire arrivent aussi.
J’ai
revu mes copains et mes copines, tous marocains. Ils sont si gentils
avec nous. Comme, il y a deux
ans, je dois aller au restaurant ou dans
le jardin près de la piscine
pour trouver la wifi, ce que je vais faire dans quelques instants
pour valider ce blog.
Nous
allons rester ici environ un mois. Nous avons réservé nos places
pour les réveillons de Noël et nouvel An. Ensuite ? Inchalla !
Lors
du confinement je décrivais les lieux, les aventures ou
mésaventures, je trouvais toujours un sujet. Cette
fois, il va falloir que
j’innove sans inventer ! Elle est peut-être là la carte aux
trésors, Sylvie.
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Mohammedia sous la pluie |
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Vous voulez connaître le prix du gasoil ? divisez par 11 |
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Casablanca sous la pluie dans la circulation |
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Nous allons vers le brouillard |
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Les personnages à droite sous le pont, attendent le bus (nous sommes sur l'autoroute !) |
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Les montagnes avant d'arriver à Marrakech |
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Une tempête de sable s'annonce |
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Un joli village en bord de route |
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La terre est rouge ici |
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L'oued n'est pas à sec |
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Les couleurs sont vraiment belles |
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Un autre petit village entre deux rochers |
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La mosquée semble petite |
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C'est un ramasseur de déchets sur l'autoroute. Lorsque le sac est plein, il le laisse en bordure et un camion viendra le ramasser |
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Ce personnage vient de traverser l'autoroute, il a enjambé la barrière de sécurité. Et oui ! |
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Ce n'est plus du brouillard, c'est la tempête de sable |
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J'ai terminé ce tome 2. C'est un livre très riche retraçant notre histoire depuis la Préhistoire Une magnifique écriture. Brigitte avez-vous lu le premier tome ? Merci Sylvie, j'attends le tome 3... |
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Ce livre me semble bien aussi (Merci sœurette) D'autant plus que j'ai vu un documentaire sur elles Bon il ne s'agit pas de discuter, il faut tourner les pages... Phil est toujours dans "son" thriller qu'il devrait terminer aujourd'hui |
À
demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
normal que la mosquee est petite si c est un tout petit village! bonne journee, bisous
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