Saadia

Il y a trois ans, en 2019, j’étais à l’entrée du camping dans lequel se trouve un jardin public pour enfants. Un groupe de bambins âgés entre 4 et 5 ans est arrivé, se tenant la main, entouré de plusieurs institutrices dont Saadia. J’étais attendrie devant toutes ces petites bouilles, la peau foncée, les cheveux pour la plupart crépus, les yeux marron et émerveillés. J’étais surtout surprise par leur sagesse. Nous avons sympathisé et beaucoup échangé sur nos cultures bien différentes. Je lui avais promis de revenir les bras chargés de fournitures scolaires. J’ai tenu ma promesse l’année suivante, juste avant le confinement pendant le Covid-19. Le lendemain j’étais invitée à l’anniversaire d’un des enfants. C’était une magnifique journée. Vous pouvez retourner sur mon blog à l’article du 17 janvier 2020 «Je m'appelle Yaya, j'ai 5 ans» ou même celui du 16 janvier 2020 «Ounara (Ounagha)» vous y découvrirez Saadia.

À l'école maternelle les enfants ne portent pas de costume. Il devient obligatoire à partir de la classe primaire jusqu'à la fin des études.

Cette année et plus précisément hier, j’étais de retour avec des paquets de gâteaux, français, au chocolat. Vous savez les doubles gâteaux ronds fourrés au chocolat avec un joli petit prince dessus… Ils ont tous adoré. Je percevais un timide Choukran (merci). Car, ici, au Maroc, le chocolat est très cher. Pour vous donner un exemple dans un pain au chocolat, il y a un minuscule carré sombre de un centime de côté. Et encore ! Faut il le trouver…

J’ai été reçu par le nouveau directeur de l’école qui m’a également bien accueillie. Il m’a recommandé de ne pas prendre les enfants en photo. J’ai pris quelques clichés des tableaux et il me semble avoir fait un petit écart… Je reviendrais Saadia te revoir, nous restons toujours en relations. En espérant que tu vas pouvoir prendre contact, depuis le changement de direction, avec Sylvie. Les enfants français et marocains seront épatés en échangeant leurs dessins.

Choukran, Bsslama Saadia (Merci, au revoir Saadia)

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«Être capable de trouver sa joie dans la joie de l’autre : voilà le secret du bonheur.»

Georges Bernanos (1888-1948), écrivain français

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Ce matin nous avons décampé et repris la route vers le Sud jusqu’à une trentaine de kilomètres en dessus de Agadir. Juste une halte. Nous continuerons notre pérégrination demain toujours vers le Sud et sous le soleil marocain.

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Il ne reste plus que 12 jours pour partager votre galette sur ce blog, envoyez-moi la ou les photo(s) de votre ou vos dessert(s), je les mettrais toutes en ligne le 31 janvier… J’ai déjà reçu plusieurs photos. Pensez à joindre à la galette, celle(s) de la ou des fève(s) ! Ça c’est la bonne idée d’Évelyne ! Les photos ne seront pas sélectionnées.

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L'école

Elle est bien protégée 

Les décorations murales

Elles sont magnifiques, je ne connais pas le nom du peintre

Ici on apprend, aussi, les saisons en arabe, en berbère et en français

Mais aussi les jours de la semaine

Et puis, voici le jardin d'enfants dans le camping

Mohammed s'est prêté sur la photo.
"Tu vois : tu as pris un petit enfant en photo" m'a t'il dit

Attention ! un éléphant

Des jeux bigarrés 

Tout le matériel est en ferraille, c'est du solide !

Des dessins pour les enfants sur l'éléphant

Ah mais ! C'est un toboggan !

Un jardin sous les oliviers

Nous avons repris la route

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !