Nous souffrons vraiment de la chaleur. La sécheresse pique mes yeux, des larmes coulent sur mes joues. Nous nous sommes réfugiés dans la palmeraie de Tata. Un compromis naturel où la verdure contraste merveilleusement avec la couleur ocre omniprésente dans le paysage, et le ciel azur. Ici la température est plus supportable. Néanmoins nous ne pouvons y demeurer le reste de notre séjour au Maroc.
Nous plions, demain nous reprenons la route toujours vers l’Est.
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«...La chaleur, étouffante, prenait les gens à la gorge, et des femmes dégrafaient leur corsage...»
Boris Vian (1920-1959), écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz et directeur artistique français / L’Arrache Cœur
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Résultat du quiz :
Les indices étaient :
- Il fut tourné entre la France et le Maroc, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate.
- La musique est de Georges Delerue.
- Le public lui réserva un bon accueil avec 3.400.000 spectateurs en France.
- Le réalisateur est Henri Verneuil.
- Le 1er assistant du film est Claude Pinoteau.
- Il représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de «La Peau douce» de François Truffaut et «Les Parapluies de Cherbourg» de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or.
- Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.
- Il est sorti le 17 avril 1964.
- Les acteurs principaux sont Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Bernard Blier et Andréa Parisy.
- Il est l'adaptation de "Nous n'irons pas au Nigéria", un roman de Claude Veillot paru en 1962.
- Résumé : Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au cœur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite…
Ce n’est pas Cartouche, ni un taxi pour Tobrouk, ni Lawrence d'Arabie, ni le Corniaud,
Mais bien «CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL»
Voici les gagnant(e)s par ordre d’arrivée :
Bravo Lysiane, Brigitte, Sylvie, Karen, Mariette, Maman, Blandine, Francine, Émilie et toutes/tous, celles/ceux, qui se reconnaîtront.
Le film fut tourné entre la France et le Maroc, «sur les traces de Lawrence d'Arabie» comme le disait Henri Verneuil, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate. Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.
Le soir, après le tournage, les comédiens se retrouvaient pour dîner et jouer aux cartes. Les repas étaient placés sous le signe de la convivialité. Mais, au cours de ces parties, le ton changeait. Les joueurs avaient pris l'habitude de s'insulter avec la dernière des grossièretés tout en gardant un calme olympien. Bernard Blier excellait dans cette étrange discipline. Une fois la partie achevée, les acteurs redevenaient les meilleurs amis du monde.
Cent mille dollars au soleil représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de La Peau douce de François Truffaut et Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or. Sur la Croisette, la critique française et internationale se montra particulièrement dure avec le film, le jugeant vulgaire et colonialiste. Pour beaucoup, Cent mille dollars au soleil n'était qu'un sous Salaire de la peur. De retour à Paris, la virulence laissa place à l'enthousiasme. Les journalistes voyaient finalement dans le film un solide divertissement. Le public, quant à lui, lui réserva un bon accueil, avec 3.400.000 spectateurs en France. Cette année-là, Le Gendarme de Saint-Tropez s'octroya la première du box-office national avec 7.800.000 entrées.
Avec Cent mille dollars au soleil, Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo font équipe pour la seconde et dernière fois. Les deux comédiens s'étaient donné la réplique dans Classe tous risques de Claude Sautet. Par ailleurs, le 1er assistant du film n'est autre que Claude Pinoteau, qui allait devenir réalisateur en 1973 avec Le Silencieux, un ambitieux film d'espionnage dont la vedette était Lino Ventura. Les deux hommes se retrouveront par la suite pour La Gifle, L'Homme en colère et La 7ème cible.
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Mini quiz : Un mini quiz commencera le 14 mars, il n’y aura que deux indices. La solution sera en ligne le 31 mars. Pour "corser" le tout le premier indice sera le 14 mars, le second le 20 mars. Je me tairais sur vos réponses. Personne ne saura si elle a gagné avant la fin du mois. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées !
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Moment de partage : Le printemps est le 20 mars et Pâques le 9 avril. Pourquoi ne pas associer ces deux dates pour un dernier partage de photos ? Celle(s) que vous souhaitez, je les introduirais dans l’article de mon blog le 10 avril. Cela peut-être une cloche, une poule, des œufs... en chocolat ou pas. Mais aussi des fleurs printanières, un aperçu d’un bout d’un, ou de votre jardin, un paysage toujours printanier… C’est votre choix ! Je ne ferais aucune sélection. Alors, à vos appareils-photos !
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Le vieux village de Tata |
Je préfère sincèrement ces vues pittoresques que les grandes villes |
Oui, Sylvie, un endroit pour méditer |
Magnifique lieu |
Une jolie porte cette maison est juste à l'entrée de la palmeraie |
Un village au-dessus de l'Oued pratiquement asséché. Au mois de Février, il débordait ! |
Typique |
Un peu d'eau |
L'école à l'entrée de la palmeraie |
Nous retournons au camping au bout de ce chemin |
Demain, très tôt, nous prendrons cette route |
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