Le Grand Tournant: Une course perpétuelle

Nous avons appris seulement à 11 heures qu’il y avait un souk à Tata le samedi. Puisque nous ne connaissions pas le lieu et il nous semblait assez éloigné, nous avons fait appel à un petit taxi. Au Maroc, il y a des grands taxis et des petits taxis et ne croyez pas qu’il s’agit d’une différence de taille du véhicule : Les petits taxis parcourent le centre-ville et les grands taxis conduisent les clients en-dehors de la ville… Avec une température de plus de 40 degrés, je peux vous assurer qu’il fallait être courageux. Toutefois, il était judicieux d’y aller le matin, même s’il s’agissait de la fin de matinée, que l’après-midi en plein cagnard.

À l’heure où j’écris ces lignes, un peu plus de 15 heures, le thermomètre affiche 37 degrés dans le camping-car et malgré les fenêtres ouvertes du côté ombre, il n’y a pas d’air. D’ailleurs, il n’y a pas un brin de vent à l’extérieur.

La nuit, nous dormons les fenêtres, lanterneaux et volets ouverts. Il faut attendre entre 3 et 4 heures du matin pour que le mercure redescende à 22 degrés. Hier soir j’ai terminé le tome 1 de «Lara» de Marie-Bernadette Dupuy. Il était 2 h30 lorsque j’ai rejoint mon chéri au lit.

À l’entrée du souk qui est couvert, contrairement à celui de Sidi-Ifni, et aussi beaucoup plus petit, c’était la valse des véhicules en tous genres : des camions, des voitures, des mobylettes, des motos, des vélos, des charrettes poussées par des hommes… Ils arrivaient sur un parking sans nom puisqu’ils se garaient, non ils s’arrêtaient, ici ou là en abandonnant leur machine. Les hommes, en plus grand nombre, revenaient courbés avec de grands sacs sur le dos. Parfois j’apercevais des légumes ou des céréales. Ils repartaient avec leur véhicule bien chargé. Je voyais les deux roues zigzaguer tant la charge était lourde.

Nous restons au frais cet après-midi. Il me semble qu’il y a une palmeraie pas loin. Nous irons en soirée ou demain matin à la fraîche.

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«Tout au fond de votre cœur, un germe de tendresse n’attend qu’un sourire chaleureux pour se développer.»

Roland Delisle, auteur

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Quiz : Attention, il ne vous reste plus qu’aujourd’hui pour trouver la solution. Vos réponses seront toutes en ligne demain. Et, surtout le résultat ! C'est facile avec le dernier indice...

Énigme :

Indices :

Il fut tourné entre la France et le Maroc, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate.
La musique est de Georges Delerue.
Le public lui réserva un bon accueil avec 3.400.000 spectateurs en France.
Le réalisateur est Henri Verneuil.
Le 1er assistant du film est Claude Pinoteau.
Il représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de «La Peau douce» de François Truffaut et «Les Parapluies de Cherbourg» de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or.
Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.
Il est sorti le 17 avril 1964.
Les acteurs principaux sont Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Bernard Blier et Andréa Parisy.
Il est l'adaptation de "Nous n'irons pas au Nigéria", un roman de Claude Veillot paru en 1962.
Résumé : Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au cœur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite…

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Un mini quiz commencera très bientôt, il n’y aura que deux indices. La solution sera en ligne le 31 mars. Pour corser le tout le premier indice sera le 14 mars, le second le 20 mars. Je me tairais sur vos réponses. Personne ne saura si elle a gagné avant la fin du mois. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées !

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