Il y a 500 ans

En passant par le canyon, sous les rayons du soleil cuisants, dans le lit de l’oued asséché recouvert de pierres et de cailloux parfois tranchants, nous avons rejoint, avec le petit fils du chef du hameau, l’ancienne citée de Icht construite il y a 500 ans. Il n’y avait pas un brin de vent pour nous rafraîchir. Nous avons découvert la kasbah de son grand-père, la vieille mosquée, les ruelles souterraines dans lesquelles nous étions bien à l’abri de l’astre brûlant.

Nous sommes revenus dans un premier temps par la palmeraie où nous avons retrouvé un peu de fraîcheur, toutefois de courte durée puisque nous avons débouché dans le canyon, pour revenir à notre point de départ. Nous avions vraiment chaud, un grand verre d’eau glacé était le bienvenu puis une douche pour nous laver de la sueur sur notre corps. Seuls les bons souvenirs restent dans notre cerveau et mes clichés que je partage aujourd’hui.

Cet après-midi nous plions. Demain nous reprenons la route toujours vers l’Est, nous n’irons tout de même pas jusqu’à Tombouctou !

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«Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace.»

Alexandra David-Néel, (1868-1969), écrivaine et exploratrice française

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Quiz : Vos réponses seront toutes en ligne le 12 mars. Et, surtout le résultat ! Pour ceux/celles qui n’ont pas trouvé, l’indice de ce jour devrait vous aider.

Énigme :

Indices :

• Il fut tourné entre la France et le Maroc, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate.
• La musique est de Georges Delerue.
• Le public lui réserva un bon accueil avec 3.400.000 spectateurs en France.
• Le réalisateur est Henri Verneuil.
• Le 1er assistant du film est Claude Pinoteau.
• Il représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de «La Peau douce» de François Truffaut et «Les Parapluies de Cherbourg» de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or.
• Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.
• Il est sorti le 17 avril 1964.

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Sous les rayons du soleil cuisants

Dans l'oued asséché

Sur des pierres et des cailloux parfois tranchants

Il faisait terriblement chaud

Des ruelles souterraines de l'ancien village
dans lesquelles la fraicheur régnait 

Le premier étage est l'habitation de
le première épouse, le second celui de la seconde épouse
Les musulmans ont droit d'épouser 4 femmes
mais... Il faut les moyens pour les entretenir !

La chambre des enfants

Celle des parents

Le four à pain dans la cuisine, il fonctionnait l'hiver pour réchauffer l'habitation
Il y a un second four à pain sur la terrasse qui servait l'été

De la terrasse on surplombe le village

Regardez bien au-dessus des deux fenêtres, il y a des orifices,
ce n'est pas pour l'évacuation de l'eau. ce sont des pièges à pigeon

Toujours une ruelle souterraine

Au-dessus des deux fenêtres des dessins berbères

Nous continuons la visite, il faut toujours faire attention, Baisser la tête et
regarder les marches devenues incurvées par le temps

La mosquée, ceci est la salle des abluvions

Ici où l'iman priait

De l'extérieur nous pouvons apprécier l'architecture en pisé

La salle du parlement
Le caïd recevait ici les plaintes
où doléances 

Nous voici à l'extérieur où les rayons nous guettaient pour nous assaillir
L'eau est une source naturelle

L'irrigation partagée depuis des siècles entre chaque habitant

Enfin, un peu de fraîcheur dans la palmeraie

Une culture de blé

Entre la palmeraie et les jardins une ruelle longe un mur en pisé

Pour terminer, le thé et les petits gâteaux, cuisinés par son épouse,
nous sont offerts

De retour dans le canyon

Je voudrais une douche !

Un peu d'ombre

Pas pour longtemps

J'ai soif, j'ai chaud...

Le désert ?

Toujours des pierres tranchantes

l'oued asséché

Merci beaucoup Abdellah

Nous reprendrons la route en direction de l'Est

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !